Ils ont tous la dalle angevine !

Samedi, au Stade de France, à Paris, ils seront près de 20 000 à rêver d’un exploit authentique : que le SCO fasse tomber le PSG et, ainsi, soulève la première Coupe de France de son histoire. Samedi, partout ailleurs, ils seront beaucoup plus à avoir la « dalle ».
Vous savez, cette fameuse « dalle », qui réunit désormais l’ensemble du sport angevin. Ce mouvement, créé par Olivier Auriac et Charles Diers, qui s’affiche sur bon nombre de maillots, dont celui de 100 % Trail Angers. Cette philosophie, qui n’a eu de cesse de grandir via les réseaux sociaux – #LaDalleAngevine – et qui a été mise en exergue lors des derniers trophées UNFP – l’équivalent des Oscars du football -, le 15 mai dernier

« Soutenir la vie sportive du territoire »

Samedi, donc, ils seront des milliers à défendre et crier cette « dalle », qui aurait très certainement été jetée aux oubliettes sans l’investissement au quotidien de ses deux fondateurs, aujourd’hui soutenus dans leur mission par une armada de « porte-parole ». Si bien que les projets fleurissent, jour après jour.

Le 13 mai, l’association a réuni l’ensemble des groupes de supporters des clubs de la ville à l’occasion des play-off de N1 de handball, afin de venir en aide à Angers-Noyant, comme elle l’avait fait, le 7 janvier dernier, à l’Arena Loire de Trélazé, pour l’UFAB. « Cela donne du sens à nos actions », apprécie Charles Diers, dont l’humilité sert le destin d’un mouvement transversal. « Début juin, nous tiendrons un stand à l’occasion de Tout Angers Bouge, afin de toucher plus de monde encore ». Au début du printemps, un appel à projets a été lancé. Objectif de l’association : financer, via une campagne de mécénat, un « sportif », un « défi » ou une « aventure », « qui (lui) tient à cœur », « qui manque de soutien(s) et/ou de visibilité ». « Entreprises mais aussi particuliers peuvent ainsi soutenir concrètement la vie sportive de leur territoire » , explique l’ancien milieu de terrain du SCO. Fin des candidatures le 30 juin.

« Des valeurs transposables »

« Les valeurs, défendues par l’association, ont aussi du sens dans le giron professionnel, celui de l’entreprise. Elles sont assurément transposables. ‘Tu essuies un échec ? Ce n’est pas grave, tu t’obliges à rebondir !’ Il faut toujours garder cela en mémoire », explique Charles Diers, qui nourrit un rêve ultime, celui de voir « évoluer avec le même maillot tous les clubs d’Angers ». Car, « ensemble, nous sommes plus forts ». Cette identité commune, elle prend forme, à vitesse grand-V. Samedi, dans les tribunes du Stade de France et partout ailleurs, le mouvement fera grand bruit…