Rétro 2014 (2/2). Avant le très gros morceau !

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21 août 2014. Là, sur la petite place de Vielle-Aure, l’organisateur du Grand raid des Pyrénées la joue franc-jeu, à 12 heures du grand départ : « Les conditions météorologiques ne sont pas bonnes. Pluie, vent, froid…» Bon, cette fois, c’est sûr, on a la poisse. Deux ans auparavant, un cyclone avait bien failli perturber notre découverte de la Diagonale des fous… Tant pis : on a signé, c’est pour en ch… !

22 août 2014. Au petit matin, comme prévu, quelques gouttes, parfois de bonnes nuées. Pas de souci pour autant : des éclaircies sont annoncées pour le… lendemain. Sous une pluie battante, on atteint donc le Pic du Midi (km 41, 2976 mètres d’altitude). Ça caille mais ça tient. A quatre, le temps passe forcément plus vite. Pour une fois, on s’amuse des barrières horaires. On exagère ? Un peu, oui.

Jusqu’à Pierrefitte (km 75,3, 475 mètres d’altitude), ça file. A peine un ou deux coups de mou, tout juste des petites douleurs physiques logiques pour un ultra. C’était avant cette première nuit complète et cette ascension du Cabaliros (km 91, 2334 mètres d’altitude).

23 août 2014. Le genou de Jérémy part en vrille : abandon. L’estomac de Guillaume part en vrac : arrêt obligatoire puis… abandon, du moins, c’est ce que nous pensions. Oui mais voilà, le gaillard a de la ressource ! Assurément, il en faut pour faire 75 bornes en solo.

La suite ? Des ascensions (col de Riou, Hourquette-Nère) et autant des descentes. Et du soleil. Idéal pour filer droit vers Vielle-Aure, non sans puiser au fond de nous-mêmes. Bienvenue dans le monde de l’ultra, Micka !

Bilan : 42h15 d’effort pour certains (Mickaël et Benoît), 45h09 pour d’autre (Guillaume) et, forcément, un bonheur partagé. Sûr, on remettra ça !

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